Le blog des mots de Chris

Ayant été encore plus troublée que d'habitude, en me rendant, comme chaque jour, sur l'un de mes blogs favoris, (tenez je vous donne l'adresse de ce que je décris comme une merveille pour les défenseurs des animaux: http://taomugaia.canalblog.com)

je souhaitais vous faire découvrir ce texte très très parlant, pour décrire tout ce que l'acte d'abandon d'un animal a d'immonde. Et ce que peuvent ressentir ceux qui se battent pour les sauver, et qui n'ont bien souvent pour cela que leur conviction, leur amour...
Merci à l'auteur, François Cavanna, car je n'aurais pu évoquer cela avec autant de véracité... Pour ceux qui prennent fait et cause pour les animaux, ces quelques lignes sont, je pense, poignantes...
Et je crois que même si l'on se sent un peu des Don Quichotte contre les moulins à vent, je crois que jamais je ne renoncerai à dénoncer tous ces abandons, cette cruauté envers les animaux... je n'ai pas envie de me taire car je me sens déjà parfois coupable en tant qu'être humain, mais je n'aurais pas pu mieux l'exprimer, je crois...

Le réconfort de l'été, des vacances, ce n'est pas pour tout le monde.
Demande à un bénévole de refuge, il t'en parlera bien mieux que moi.
En attendant,  je te donne à lire ce texte admirable de Cavanna, que tu connais peut-être déjà (je parle du texte bien sûr).

«Ecoutez. Le tuer, j'ai pas le courage. Alors, je vous l'amène. Vous, vous les tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge, c'est fait pour ça, pour les sauver. Alors bon, le voilà ! C'est à prendre ou à laisser. Si vous n'en voulez pas, j'irais le perdre dans les bois. Je l'attacherais à un arbre, pour ne pas qu'il me coure derrière, vous savez comment ils sont, paraît qu'il y en a qui ont retrouvé leur maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mieux l'attacher et puis se sauver, pas l'entendre crier, c'est trop triste, on n'est pas des bêtes !
Bon, vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j'ai pas que ça à faire, on n'a pas encore fini les bagages.»

Évidemment, il ou elle le prend.
Quoi faire d'autre ?
Le bon salaud le sait bien. Quand on gère un refuge pour animaux, c'est qu'on a le coeur tendre, qu'on ne peut absolument pas supporter l'idée qu'une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires.

Les pseudos-amis des bêtes qui, lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux, ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, ou lorsque le mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, ou encore lorsque "ces gentils compagnons" se mettent à être malades et coûtent "les yeux de la tête" en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais n'ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils enferment dans une boite en carton la chatte miaulant et ses petits...) comme on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents.

Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s'empoisonner la vie. Non seulement cela ne peut pas rapporter d'argent (les abandonneurs ne laissent jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l'idée), mais c'est un gouffre financier.

Fonder un refuge ne peut être qu'une action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l'indifférence générale devant l'omniprésence de la misère animale.

C'est le fait d'âmes sensibles qui mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s'agit de gens à faibles ressources qui s'épuisent à mener un combat sans fin comme sans espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles.

Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les éleveurs et la publicité des fabricants d'aliments ont stimulé une frénésie d'achat dont les conséquences sont la versatilité du public et la cupidité des éleveurs et des marchands.
La "rentabilité" exige qu'une femelle d'une race "vendeuse" ponde et ponde jusqu'à en crever. On achète par caprice, le caprice passé on est bien emmerdé, et comme on n'est pas des tueurs on se débarrasse, au plus proche refuge.

Et là, c'est le chantage cynique de tout à l'heure : "Vous le prenez ou je vais le perdre".
C'est exactement le coup de l'otage à qui le malfrat a mis le couteau sur la carotide : "Vous me la donnez la caisse ou je l'égorge."

On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l'animal comme un être vivant et souffrant à part entière (je n'aime pas dire "amis des bêtes"), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d'un refuge quand on dispose de peu de moyens.

Pour un animal placé à grand-peine, il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une conviction d'inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s'occuper d'animaux alors qu'il y a tant de détresses humaines...

Et quand l'apôtre qui a englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les bêtes ?
Pardi, l'euthanasie en masse par les services de l'hygiène publique, pas fâchés d'être débarrassés. Savez-vous que, si vous possédez plus de 9 chiens, vous devenez de ce seul fait "refuge" et devez déclarer la chose à votre mairie et à la D.S.V. (Direction des Services Vétérinaires) ?
A partir de là, vous serez soumis aux inspections d'usage concernant les règles d'hygiène, de sécurité, etc.

En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la seule voie "normale" était l'euthanasie systématique, le sauvetage étant considéré comme anormal, suspect et fortement découragé.

Il faut que l'animal cesse d'être considéré comme un objet, un bien "meuble" qu'on achète, qu'on vend, qu'on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les "mauvais traitements", d'ailleurs bien légèrement punis.
Il faut que la survenue d'un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi contraignante que la naissance d'un enfant.
C'est le formidable et trop prévu nombre d'abandons liés aux départs en vacances qui m'a mordu au cul.

Savez-vous qu'ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés, avant d'aller faire bronzer leurs gueules de sales cons ? "Avec la planche à voile sur le toit de la voiture" m'a-t-on confié.
Que leurs têtes, à ces sous-merdes, volent haut dans l'air, propulsées par les pales tranchantes des hélices du hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados !

PS : Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel : ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage.

François Cavanna

LES AVENTURIERS DE BOUBOULAND

Les bons plans contre la chaleur de juillet

 

 

 

 

 

 

1^e solution envisagée selon Ulck : un bain d’ombre sur un « bain de soleil »(également appelé « transat »)

 

 

 

1^e solution selon Ugho : imiter son frère, mais en restant allongé dans l’herbe














1^e solution selon Udyne : gratter un terrier pour pouvoir s'enfouir sous terre.













1ère solution selon Sasha: partir en vacances pour aller rendre visite à des cousins, même éloignés, ou des amis,  et profiter d'espaces verdoyants... ou découvrir d'autres horizons!


         
   
   



2e solution selon Ulck: boire                    ...                                      et dormir!!!!!














2e solution selon Ugho: aller à la plage... arrière du véhicule, avec les stores pour éviter les coups de soleil.














2e solution selon Udyne: aller piquer une tête ou pêcher le poisson avec les dents dans la piscine "bouboulimpide" (version boubouland de la piscine olympique). Sans oublier de tester la température de l'eau auparavant...














2e solution pour Sasha: manger frais, et mâchouiller des trucs, pour saliver, et tenter de se rafraîchir le gosier...



Finalement...

Ulck a préféré se dégoter un bon coin de terre fraîche sous les arbustes...














Sasha a testé et approuvé la piscine locale...













Ugho se lèche les babines en pensant qu'il mange des glaces.. pour sa rafraîchir l'esprit...
 


















Udyne suce des racines, persuadée de leur pouvoir désaltérant....















... imitée par Ava sa petite soeur adoptive, dans un style qui lui est propre (le dépeçage et la mastication de pignes de pins)!















Allez, bons baisers de Boubouland, et sur ces conseils de la Bande à BOubous, restez à l'ombre autant que vous le pouvez!!!!!


Droit d'auteurs pour ces photos: Ch. C

J'ai entendu cette histoire sur le forum d'Animaux et Compagnie, et je souhaitais à mon tour relayer cette formidable anecdote...



Baiser de Dobermann

 Il venait juste de la sauver de sa maison en feu,il l'installa sur le gazon avant tout,pour ensuite retourner combattre l'incendie. Elle attendait des bébés Le pompier eut peur d'elle en la sortant parce qu'il n'avait jamais côtoyé de Doberman auparavant. Quand finalement l'incendie fut contrôlé, il s'est assis sur le gazon pour reprendre son souffle et prendre un peu de repos. C'est à ce moment qu'un photographe du journal "The Observer" de la ville de Charlotte, Caroline du Nord a remarqué que la femelle Doberman fixait le pompier. Il l'a vu s'approcher du pompier et se demandait ce qu'elle avait l'intention de faire. C'est alors qu'il la vit donner un baiser à l'homme qui l'avait sauvé du brasier ! Et dire qu'il y a des gens qui pensent que les animaux sont stupides !





Magnifique et bouleversant, non????


n'hésitez pas àvisiter le site d'Animaux et COmpagnie, et d'autres sites des amis des animaux, dont je ferais une liste dans un prochain article...

Dans un article précédent, je rappelais mon attachement au texte de Francis Cabrel dans sa chanson contre la corrida....

Cela ne vous étonnera donc pas si je relaie ce message....







L'Alliance Anticorrida organise le 13 septembre 2008 une marche pacifique contre la corrida pour dénoncer le massacre dans l'arène des milliers de taureaux chaque année.

Protection-des-animaux.org vous invite bien entendu à répondre à l'appel et à être présents en masse ce jour-là ! Vous trouverez ci dessous l'appel de l'Alliance Anticorrida




de par mon éducation, et/ou mes activités professionnelles et/ou ma sensibilité... il y a beaucoup de sujets sur lesquels je n'ai tout simplement pas d'avis, des thèmes et des questions pour lesquels je n'ai pas suffisamment de compétences ou de savoir pour parler ou juger...

Mais concernant la Corrida, je ne peux me permettre de me "cacher" derrière une position qui serait trop "molle". Amie des mots, je le suis aussi des animaux, ceux qui me lisent ou me connaissent l'auront compris. Et je ne peux donc décemment pas "ne pas avoir d'avis" sur ce sujet-là...

Et là où l'on me parle de tradition, je réponds qu'une tradition n'est pas une excuse à tout... Je veux dire par là que les combats de coqs ou de chiens par exemple ont été ou sont encore peut-être dans certains endroits des traditions, il n'empêche que ce sont des coutumes barbares, d'une autre époque. Et que je ne peux rester muette devant le fait de faire souffrir des animaux simplement pour le plaisir de quelques personnes...

Je ne suis pas du genre à être moralisatrice, mais je considère qu'il y a certaines choses sur lesquelles je dois me positionner, affirmer mes convictions... Même si cela ne suffit pas à faire évoluer les choses... Car je n'ai pas la prétention de croire que mon avis est des plus importants, mais j'espère qu'il peut inciter à réfléchir, se poser des questions...


Comment peut-on d'un côté se dire ou être choqué par une personne qui abandonne ou maltraite un animal de compagnie, et d'un autre côté, encenser, et et délecter du spectacle d'un homme, qui par pur plaisir, va charcuter un animal, aidé par d' autres qui vont le blesser et le faire souffrir encore d'avantage... Comment peut-on approuver quelque chose de ce genre, surtout sachant que le taureau n'a aucune chance. Même si parfois dans un dernier espoir, sentant sa fin proche, l'animal qui n'avait pas demandé à naître, qui n'a rien compris de tout cela (être enfermé dans un "box", puis entrer dans un lieu où l'on entend des cris, où il n'y a pas de sortie, pas d'échappatoire, et où l'on est une cible vivante juste parce qu'on est né Taureau) alors l'animal essaie de lutter pour sa vie... Et même si le Taureau avait réellement ses chances, cela ne changerait rien à l'idiotie, à la barbarie, à la cruauté de ce que l'on appelle "tradition" un mot que l'on utilise un peu comme une excuse au massacre.


Jamais, jamais je ne pourrai cautionner cela, et j'ajoute qu'il ne faut pas beaucoup aimer les animaux pour se réjouir de tels spectacle d'horreur...

Oui j'ai un propos radical, ce qui n'est pas forcément mon habitude car je me considère ouverte. Mais c'est un devoir d'honnêteté envers moi même que de choisir mon camp et de soutenir mes convictions dans ce domaine notamment...

Oui j'adhère à la cause des Anticorridas et de toutes les actions qui pourraient arriver à mettre fin à cette boucherie organisée et applaudie...


Oui je crois que même en étant ouvert d'esprit, il y a des moments, des causes pour lesquelles on ne peut pas être dans l'hésitation...

Le débat implique d'entendre les arguments "adverses" me direz-vous.. Je ne les ai que trop entendus. D'ailleurs ils se résument souvent à cette sentence que je trouve bien pauvre: "c'est une tradition!"
Les arguments es Anticorridas sont-ils aussi toujours les mêmes, songez vous? Peut-être. Mais pour moi la vie animale, et le combat contre la souffrance seront toujours des arguments qui auront bien plus de poids que la tradition et  la volonté de vivre selon des rites dépassés et indignes de l'être humain. Pourquoi? Parce qu'aucune tradition culturelle digne de ce nom et respectable ne devrait avoir de rapport ave la souffrance animale. ça vaut ce que ça vaut, mais je tiens à le rappeler...
Et si je heurte, alors tant pis. Ou plutôt tant mieux...C'est un peu aussi l'objectif, heurter, éveiller.


Moi je veux bien que l'on conserve certaines traditions,voire même que l'on fasse machine arrière pour certaines choses... Mais quand il s'agit de souffrance animale, pardon mais il n'y a pas de tradition qui tienne. Aucune tradition ne justifie cela: le sang et la mort dans d'atroces souffrances... Et que l'on ne me dise pas qu'un taureau ne souffre pas dans une arène!!!
Tiens et pourquoi ne pas relancer les jeux de Rome? Avec des gladiateurs qui se battent contre des animaux  (y'a d'ailleurs beaucoup de cela dans la pratique éhontée de la Corrida!) ou d'autres hommes?
Et même si le Taureau avait toutes ses chances face à ces voyous armés, ce qui est loin d'être le cas, je ne cautionnerai pas quand même!!!!
Il existe quand même des tas d'autres "loisirs" bien moins dégueulasses sur notre terre que de contempler un animal en train de crever de sa mort la plus horrible face à un gars qui considère le massacre comme une fierté!



Alors si je n'ai pas la possibilité d'ête physiquement présente à cette journée, je ferais tout, à ma manière, pour qu'elle ne passe pas inaperçue, et qu'elle aide à  la réflexion...




http://www.protection-des-animaux.org/




VOilà, je n'ai pas trop de scrupules à  puiblier ce long coup de gueule, s'il est lu...


Encore une fois, je ne sais pas si l'on peut un avis "mitigé" sur le sujet (même si je ne me considère pas comme quelqu'un de radical en général), moi en tous cas, j'ai choisi de prendre position...


Vous aussi?


PS: Il est aussi possible que l'on me dise qu'il y a plus inquiétant, qu'il y a des combats plus importants, notamment pour l'être humain. Car j'en suis consciente, des êtres humains meurent, des êtres humains souffrent. Je ne nie pas ces réalités, elles me désolent aussi. J'essaie également d'agir, à mon petit niveau. Je fais des dons d'aliments à des associations, et lorsque je vois une personne dans la rue qui a faim, je vais lui acheter d'eau et de quoi se nourrir... C'est peut-être rien, mais c'est ma façon à moi d'aider...

Ce qui n'empêche que l'on peut aussi parler pour des êtres qui ne peuvent pas se défendre, que l'on peut s'insurger contre leurs souffrances quotidienne dans l'indifférence quasi générale... Et que l'on peut essayer de dénoncer, avec nos moyens, comme on le fait pour des êtres humains...


La souffrance faite vontairement à d'autres êtres vivants n'est pas accpetable.

Voici la suite des réponses au quizz animalier, et les résultats selon vos scores (comme promis)

11 .les tapirs (et non pas les tapis, je vous ai vus venir bande de blagueurs!!!!)
On me trouve en Asie du Sud Est, en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Je vis en milieu forestier. Certains de mes congénères préfèrent le milieu montagnard. L'une de mes caractéristiques? Ma petite trompe mobile, qui peut se rétracter lorsque je me nourris au sol....
J'adore l'eau, je ne peux m'en passer. Je barbotte, je nage, je m'y repose. et je m'enfuis aussi à la nage quand je suis pourchassé. Je me nourris de plantes aquatiques et d'herbes diverses. Et j'apprécie particulièrement les fruits tombés au sol.

Moi aussi je souffre de la déforestation qui détruit mon habitat. Ainsi que de la chasse (car on me débusque de mes cachettes!). De plus, le fait que j'aime vivre sur des territoires étendus et que je me reproduis peu me rendent vulnérable. Pourtant, en consommant les fruits tombés par terre, dans la forêt, je permets de disperser les graines de nombreuses espèces d'arbres...

J'aime me rouler copieusement dans la boue pour me débarrasser des parasites qui me collent à la peau!



12. Nul n'est censé ignorer... que le suis un hippocampe.

Outre ma tête qui ressemble à celle d'un cheval, ma queue me permet de m'agripper autour d'une algue comme un signe le fait autour d'une branche. Et mes yeux bougent indépendamment l"un de l'autre, comme ceux d'un caméléon! Je n'ai pas d'écailles mais des plaques osseuses sous la peau. Je nage en position verticale (car ma nageoire dorsale agit comme une hélice qui me propulse vers l'avant). J'aime danser pour charmer ma future compagne. Enfin, certains de mes congénères ont l'apparence d'algues ou de plantes, ce qui leur permet de passer inaperçus aux yeux de leurs ennemis...  Sans oublier que lorsque mes nageoires sont abîmées, elles se régénèrent rapidement! On me trouve dans les eaux tropicale,s dans des eaux peu profondes proches des côt"es, et je me nourris de petites proies qui passent à ma portée.
Je suis inscrit dans la liste rouge des espèces menacées. Encore une fois en raison de la destruction de mon habitant naturel (les récolte) et à cause de la pêche intensive.... TOUT CA POUR FINIR SECHE ET ALIMENTER  LE COMMERCE DE SOUVENIRS.  Ou encore pour les aquariums ou pour la médecine traditionnelle chinoise.
On songe à l'élevage pour me préserver, mais les techniques actuelles nécessitent encore d'être améliorées pour être suffisamment efficaces. 


Autre particularité me concernant, plus connue car peu banale: ce sont les mâles de mon espèces qui possèdent une poche ventrale destinée à conserver quelque 200 oeufs pondus par les femelles. Les oeufs y restent jusqu'à éclosion, avant de quitter la poche ventrale (certaines femelles de l'espèce humaines en rêveraient, n'est-il pas?????)


13. Je suis un superbe représentant de l'Orang-Outan...

Saviez vous que.....
L'on me trouve sur l'île de Bornéo et celle de SUmatra. Contrairement à d'autres primates, je suis en général un solitaire. Seules les femelles vivent en grues avec un ou plusieurs petits.  Je n'aime guère descendre au sol et passe donc une grande partie de mon temps dans les arbres. Je me nourris donc de fruits, dont les figues, mes préférés.

Des centaines de jeunes de mon espèce ont été prélevés dans la nature après que nos mères ont été abattues, pour faire de nous des animaux de compagnie. Pourtant, notre commerce est interdit.
Cependant, heureusement, pour ceux d'entre nous qui ont été arrachés à leur nature, il existe des centres où l'on nous réapprend à vivre comme des animaux sauvages. L'apprentissage dure 8 ans, après quoi on nous libère progressivement dans la forêt. Mais on met encore à notre disposition de la nourriture, car parfois on en trouve pas assez pour se nourrir par nous mêmes. Comme beaucoup d'autres espèces, nous souffrons de la déforestation...

Nom nom signifie "homme des bois" en malais. Une légende prétend que nous somme une variété d'être humains qui refuse de parler, de peur que l'on nous force à travailler...


14. Me voici, Rhinocéros d'Asie.
Contrairement à mon cousin d'Afrique, mon espèce est essentiellement forestière (à part le Rhino indien, qui aime les marécages...) Certains de mes congénères sont aussi des Rhinocéros du Népal (les plus petits), de SUmatra (le seul à posséder des poils).
Nos trois espèces sont gravement menacées. D'importants efforts de conservation sont réalisés, notamment pour les Rhinocéros Indiens, mais celui de Sumatra par exemple est beaucoup plus rare. Quant à celui de Java il est directement menacé, puisque l'on en compte plus que 40 à 60 spécimens.
Ceci en raison des destructions de forêts (encore une fois!) et surtout du braconnage pour mes cornes (auxquelles on prête de nombreuses vertus...


Le Rhinocéros de Sumatra est la seule espèce à porter deux cornes, les autres n'en n'ont qu'une seule.



15. On me nomme lamantin...
Mammifères marins, nous vivons dans les mers chaudes, le long des côtes, dans les baies et les estuaires. Il nous arrive parfois de remonter jusque dans les lacs d'eau douce.
On nous surnomme "vaches marines", et l'on passe notre temps à manger et  à nous reposer. Totalement végétariens, nous consommons chaque jour de grandes quantités d'algues et d'herbes marines.
Nos trois sous espèces sont aujourd'hui menacées. Pour notre chair ou parce que l'on nous attribue des vertus médicinales. Nous sommes autant chassés que victimes de filets de pêche. Heureusement, on nous créer des sanctuaires protégés pour nous conserver...
Mais en Floride, les touristes affluent et viennent nous déranger pour nous voir ou nager à nos côtés. A tel point que certaines zones ont dû être fermées aux visiteurs. Car chaque année nous sommes près de 300 à mourir de collisions avec des bateaux ou à être blessés par leurs hélices.

Nos trois sous espèces vivent toutes dans l'océan Atlantique (près de la Floride ou des Caraïbes, vers l'Amérique du Sud et vers l'Afrique).


16. Qui n'a pas reconnu le superbe phoque que je suis?
Nous sommes souvent considérés comme des concurrents par les pêcheurs, qui n'aiment pas de devoir partager "leurs" (?) poissons avec nous. Ils n'hésitent donc à pas à nous abattre quand ils en ont l'occasion! Sans oublier que l'on nous chasse impitoyablement...
Le Phoque moine, le seul à vivre dans les mers chaudes, est quant à lui menacé de disparition imminente... De plus, ses lieux de reproduction disparaissent suite à l'aménagement de plages pour les touristes, et il doit faire avec la raréfaction de ses proies due à la pêche industrielle.  D'importants dispositifs de conservation ont permis d'empêcher la disparition totale du phoque moine en Méditerranée, mais l'avenir de ce mammifère marin rarissime est loin d'être assuré. En raison de la pollution (mais des hôpitaux sont créés pour soigner les malades avant de les relâcher) , de la chasse (et du massacre pour leurs peaux)
Phoque  et otarie se ressemble tellement qu'il peut paraître difficile de les distinguer. Mais les phoques n'ont pas d'oreilles externes, leurs nageoires sont couvertes de poils et les membres postérieurs ne peuvent être tournés vers l'avant. C'est pourquoi les phoques glissent sur le ventre à terre, tandis que les otaries se servent de leurs membres postérieurs pour sautiller.

Nous faisons partie de l'ordre des pinnipèdes, qui compte 34 espèces dans le monde (phoques,  otaries, otaries à fourrures, lions de mer, éléphants de mer, léopards de mer, morses...)


17. Appelez-moi Morse...
Je vis dans les mers proches du pôle Nord. Certains de mes congénères atteignent jusqu'à 4mètres pour 1.700 Kg (dans le Pacifique). Nous aimons nous rassembler en nombreuses colonies et nous presser les uns contre les autres. Les femelles se mêlent aux jeunes mâles et aux petits, pendant que nous, grands mâles, nous tenons à l'écart, sauf pendant la période de reproduction. Si nos défenses peuvent être de redoutables armes, nous nous ne servons aussi pour fouiller les fonds marins, à la recherche de nourriture, mais aussi pour nous cramponner à la glace lorsque nous devons quitter l'eau, ou pour nous propulser sur la glace, en glissant.
Nous subissons une chasse impitoyable depuis des siècles. On compte à présent environ 200.000 morses dans le Pacifique et quelque 150.000 dans l'Atlantique...

Je me nourris de mollusques comme les coquillages et les moules. Surtout en eaux profondes. J'avale cailloux et galets qui m'aident à broyer les coquilles dures dans mon estomac. Adulte, je peux avaler 4.000 coquillages en quelques heures.


18. Je suis un albatros, vous l'aurez deviné...
On m'appelle aussi géant des mers, car nous sommes parmi les plus grands oiseaux capables de voler. Notre espèce passe quasiment une vie en vol plané, et ne reste à terre que quelques semaines par an pour pondre et élever les petits. Nous sommes 13 espèces, dont 13 dans l'hémisphère Sud et les autres dans le Pacifique Nord.
Nous avons d'abord été victimes de la mode en raison de nos plumes, puis victimes de l'aviation (avec la destruction de nos sites de ponte notamment), et victimes de la pêche industrielle (de gigantesques lignes munies de centaines de hameçons sont déroulées en mer, causant la mort de dizaines de milliers d'entre nous chaque année). Heureusement, l'Australie et la Nouvelle Zélande, ainsi que d'autres pays ont trouvé des accords pour réglementer cette technique de pêche et protéger nos population. Mais les étendues sont immenses et les contrôles sont insuffisants pour empêcher les pirates qui ne respectent pas ces accords....

Pour tenter d'effrayer nos ennemis, il nous arrive de cracher le contenu huileux de notre gésier...


Notre envergure peut atteindre plus de 3,50m et il nous arrive de parcourir 150. 000 km en un an.



19. Nous sommes des coraux (du corail quoi!!!)
Les récifs de corail sont parfois appelés "forêts tropicales de la mer" car ils abritent eux aussi une multitudes d'espèces vivantes.
Tout comme les anémones de mer les coraux sont des animaux qui se donnent l'allure de végétaux. Ils possèdent eux aussi de petits tentacules venimeux qui paralysent les animaux microscopiques qui passent à leur portée, pour pouvoir se nourrir.  Il existe des centaines d'espèces de coraux; sous diverses formes, parés de couleurs éclatantes. Ils vivent généralement dans les eaux peu profondes où la lumière pénètre en abondance.
Certains coraux, appelés "bâtisseurs" forment des récifs (comme la grande barrière de corail qui s'étend sur plus de 2.200 km) . En général ils vivent dans des eaux où la température ne descend pas en dessous de 18°C. Mais il existe certaines variétés qui vivent dans les mers froides.

58% des récifs de corail du monde sont menacés.

Pour les protéger, dans certaines régions où des bateaux pêchent avec d'énormes filets qui raclent les fonds marins, malgré les interdictions, (abîmant le corail et empêchant sa formation) les défenseurs de la nature déposent de gros blocs de béton armés de crochets en fer qui détruisent les filets des chalutiers qui ne respectent pas les règlements.


Vous l'aurez compris, nous, coraux, sommes menacés par la pêche. Mais pas seulement. Les passages de touristes peu soucieux de la nature causent aussi beaucoup de dégâts. Tout comme la pollution, à l'origine de la destruction de nombreux récifs de corail.


20. Je suis une baleine... à bosse.

J'ai été hélas moi aussi la cible d'une chasse incroyable. Heureusement en 9186 un moratoire a interdit la chasse aux grands cétacés. Permettant de ré-augmenter un peu les populations de certains de mes congénères. Mais quelques pays ne respectent pas ce moratoire : Norvège, Japon ou Islande.
Cependant, des millions de touristes regroupés tentent de faire comprendre aux chasseurs que les cétacés  représentent bien plus vivants que morts.
Mais pour nous aussi, la pollution ou la pêche (avec d'immenses filets) ainsi que des sonars surpuissants installés par les marines de guerre causent énormément de dégâts dans nos populations.  Enfin, nous, cétacés sommes aussi souvent victimes de collisions avec des bateaux...
Nous sommes aussi des animaux à records, puis certains d'entre nous mesurent près de 33m de long pour plus de 150 Tonnes.


Quant à notre moyen de communication, à base d'infrasons, il nous permet de communiquer sur plusieurs centaines de kilomètres!







Alors, combien de bonnes réponses avez vous eu au total (vous pouvez remonter dans les articles précédents pour retrouver les questions, et les réponses aux premières questions.

Voici un petit commentaire (à prendre avec beaucoup d'humour) selon les points obtenus...


de 0 à 5 points. Je vous conseille de visiter des réserves naturelles (il y en a notamment en France) d'acheter des livres, des DVD ou tout support d'information sur la nature et les animaux.... Et de lire ou d'écouter ce qu'il y a entre les images!!!! Vous découvrirez sans doute que vous n'êtes pas si ignorant que cela au sujet de la nature et des animaux, même sauvages.



de 5 à 10 points. peut mieux faire!!!! bon vous avez sans doute lu des livres sur les animaux mais cela doit remonter à  loin!!! Ressortez vos livres, regardez à nouveau ces images qui vous passionnaient enfant, et lisez les textes, je suis sûre que vous vous direz "ah oui, ça je le savais, je ne m'en souvenais plus..." Ou alors programmez une sortie dans une réserve naturelle durant l'été...


de 10 à 15 points: vous avez beaucoup lu ou regardé d'émissions sur la nature ou les animaux sauvage et vous en avez retenu pas mal de choses. Ou peut-être visitez vous des réservez, partes-vous en voyage... !!! Vraiment bien. Continuez à vous y intéresser, à intéresser les autres, acheter vous d'autres livres ou regarder d'autres émissions sur ces thèmes, vous verrez qu'on peut apprendre et retenir plein d'autres choses pour aimer et protéger ce qui nous entoure. En tous cas vous paraissez être un ami des animaux...
Et si vous avez triché pour les réponses, c'est que vous n'avez pas assez bien triché....!!!!!!!
(Personnellement je sais pas si je me situe dans la catégorie inférieur ou celle là!)


de 15 à 20 points... vous possédez le Livre "Animaux à protéger" (de Bernard de Wetter)? Vous exercez un métier ayant rapport avec les animaux sauvages? Ou vous avez super bien tapoté pour obtenir des réponses sur le net??????
Sinon, encore bravo, je m'incline, ce résultat vous honore... Dites, vous auriez certainement des trucs passionnants à m'apprendre, vous!!!!!!




Voilà quelques infos sur les animaux en danger à faire partager !!!!!! Comment avez-vous trouvé ce test? Plus dur que celui sur les plantes de mon jardin? Ou moins évident???

J'espère en tous cas vous avoir un peu convaincu(e) sur la beauté de ce qui nous entoure et qui a tendance à se raréfier, et sur l'importance de la diversité de la vie, animale mais aussi végétale....

Je proposerai des jeux différents avec des animaux et des plantes d'ici peu....


A bientôt et merci d'avoir pris part à ce test ou de m'avoir lu. Merci pour les animaux, les plantes, la base de la vie!


J'ai failli oublier... Si vous voulez recevoir, en cadeau ,une photo d'une animal sauvage, demandez la moi accompagné de votre mail je vous en enverrai une!!!!!!